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"Comment retrouver confiance en vous et vous affirmer dans votre vie"


Guide Pratique Pour Calmer L’esprit

Une méthode pas à pas pour calmer l’esprit avec la méditation, réduire votre stress, vous libérer de l’anxiété, améliorer votre santé et vivre plus heureux. Il est plus qu’un guide de méditation.

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Vivre sans effort !

Chapitre 25. Vivre sans effort Pourquoi les gens, à mesure qu'ils vieillissent,
semblent-ils perdre toute joie de vivre? Vous êtes-vous déjà posé la question? Pour
l'instant, vous êtes pour la plupart jeunes et relativement heureux ; certes, vous avez
vos petits problèmes, les examens sont source de tracas, mais malgré ces ennuis il règne
dans votre vie une certaine joie, une acceptation aisée et spontanée de l'existence, une légèreté,
un bonheur dans le regard que vous portez sur les choses. Comment se fait-il qu'avec
l'âge nous perdions, semble-t-il, cette anticipation joyeuse de quelque chose qui dépasse nos
horizons, qui ait un sens plus large? Pourquoi sommes-nous si nombreux, une fois entrés
dans la soi-disant maturité, à devenir ternes, insensibles à la joie, à la beauté, à
l'immensité des cieux et aux merveilles de la terre?
Lorsqu'on se pose la question, de nombreuses explications viennent à l'esprit. Nous sommes
tellement préoccupés de nous-mêmes – c'est une explication. Nous luttons pour devenir
quelqu'un, pour réussir et pour maintenir une certaine situation ; nous avons des enfants,
ainsi que d'autres responsabilités, et nous devons gagner de l'argent.
Tous ces paramètres extérieurs deviennent très vite pesants, ce qui nous amène à
perdre notre joie de vivre. Observez le visage des adultes autour de vous, voyez comme ils
sont, pour la plupart, tristes, rongés par les soucis et plutôt mal en point, repliés
sur eux-mêmes, distants et parfois névrosés, sans un sourire. Vous ne vous demandez pas
pourquoi? Et même si nous nous posons effectivement la question, nous nous contentons généralement
de simples explications. J'ai vu, hier soir, un bateau remonter le
fleuve toutes voiles dehors, poussé par le vent d'ouest. C'était un grand bateau, lourdement
chargé de bois à brûler pour la ville. Le soleil se couchait, et ce bateau se profilant
contre le ciel était d'une beauté saisissante. Le batelier se contentait de le guider sans
effort car le vent faisait tout le travail. De même, si chacun de nous pouvait comprendre
le problème de la lutte et du conflit, je crois que nous pourrions alors vivre heureux,
sans effort, le sourire aux lèvres. Je pense que ce qui nous détruit, ce sont
ces efforts, ces luttes qui occupent quasiment chaque instant de notre vie. Si vous observez
les adultes autour de vous, vous verrez que, pour la plupart, l'existence est une succession
de batailles contre eux-mêmes, contre leur mari ou leur femme, contre leurs voisins,
contre la société ; et ils dissipent leur énergie dans ces affrontements perpétuels.
Un homme qui est joyeux, vraiment heureux, n'est pas esclave de l'effort. L'absence d'efforts
n'est pas synonyme de stagnation, de bêtise, de stupidité ; au contraire, seuls les sages,
ceux qui sont doués d'une intelligence exceptionnelle, sont réellement libres de tout effort, de
toute lutte. Mais quand nous entendons parler d'absence
d'effort, nous envions cette situation, nous voulons parvenir à un état sans conflit
ni lutte, nous en faisons donc un but, un idéal, que nous nous efforçons d'atteindre
– et ce faisant, nous perdons notre joie de vivre. Nous sommes pris de nouveau dans l'étau
de l'effort, de la lutte. L'objet de cette lutte varie, mais toutes les luttes se ressemblent.
On peut lutter pour mettre en place des réformes sociales, pour trouver Dieu, pour instaurer
de meilleures relations entre soi-même et son mari, sa femme ou son voisin ; on peut
s'asseoir au bord du Gange, faire ses dévotions aux pieds d'un gourou, et j'en passe. Tout
cela n'est que lutte et effort. Ce qui compte, ce n'est donc pas l'objet de la lutte, c'est
de comprendre la lutte elle-même. Est-il donc possible que l'esprit, au lieu
d'en être réduit au constat fortuit de trêves momentanées dans ses luttes, soit définitivement
et totalement libéré de toute lutte, et puisse découvrir un état de joie dans lequel
n'existe nulle notion d'inférieur et de supérieur? Notre problème, c'est que l'esprit se sent
inférieur, c'est pourquoi il lutte pour être ou devenir quelque chose, ou pour surmonter
les contradictions opposant ses divers désirs. Mais ne donnons pas d'explications quant aux
raisons pour lesquelles l'esprit est en proie à ces luttes. Tout homme capable de réflexion
connaît la raison de ces luttes intérieures et extérieures. Notre envie, notre avidité,
notre ambition, notre soif de compétition conduisant à une efficacité sans merci – tels
sont les facteurs qui nous poussent à la lutte, que ce soit dans ce monde-ci ou dans
le monde à venir. Nous n'avons donc pas besoin d'étudier des ouvrages de psychologie pour
savoir pourquoi nous nous battons ; l'important, c'est bien sûr de découvrir si l'esprit
peut être totalement libéré de toute forme de lutte.
En définitive, quand nous luttons, le conflit se situe entre ce que nous sommes et ce que
nous devrions ou voudrions être. Sans avancer d'explications, demandons-nous s'il est possible
de comprendre l'ensemble de ce processus de lutte, de sorte qu'il prenne fin. L'esprit
peut-il s'abstenir de lutter, comme ce bateau qui se laissait porter sans effort par le
vent? La question, c'est celle-ci, bien sûr, ce n'est pas de savoir comment atteindre un
état exempt de toute lutte. L'effort même pour parvenir à un tel état est en soi un
processus de lutte, cet état n'est par conséquent jamais atteint. Mais si vous observez d'instant
en instant comment l'esprit se laisse piéger dans des luttes sans fin, si vous vous contentez
d'observer le fait sans vouloir le modifier – sans imposer à l'esprit un certain état
que vous appelez la paix -, vous constaterez alors que l'esprit cesse spontanément de
lutter ; et dans cet état il peut apprendre énormément. Apprendre ne se limite plus
alors à une collecte d'informations: c'est la découverte de l'extraordinaire gisement
de richesses qui s'étend au-delà du champ de vision de l'esprit ; et pour l'esprit qui
fait cette découverte, la joie est là. Observez-vous, et vous verrez à quel point
vous luttez du matin au soir, et comment votre énergie se perd dans cette lutte. Si vous
ne faites qu'expliquer pourquoi vous luttez, vous vous noyez dans les explications, et
la lutte continue, alors que si vous observez calmement votre esprit, sans donner d'explications,
si vous laissez simplement l'esprit prendre conscience de ses propres luttes, vous vous
apercevrez très vite qu'il advient un état dans lequel la lutte cède la place à une
attention stupéfiante. Dans cet état de vigilance, toute notion de supérieur et d'inférieur
s efface, il n'y a plus de grand homme ni de petit homme, il n'y a plus de gourou. Toutes
ces absurdités cessent parce que l'esprit est pleinement éveillé ; et un esprit pleinement
éveillé est joyeux. Question : J'ai envie de faire une certaine
chose, et malgré de nombreuses tentatives, je n'y arrive pas. Dois-je abandonner, ou
persister dans mes efforts? Krishnamurti : Réussir, c'est arriver, parvenir
quelque part, et nous vénérons le succès, n'est-il pas vrai? Lorsqu'un pauvre garçon
devient multimillionnaire en grandissant ou qu'un élève ordinaire devient Premier ministre,
on l'applaudit, on fait grand cas de sa personne ; donc, tous les garçons et les filles ont
envie de réussir d'une manière ou d'une autre.
Le succès est-il une réalité, ou n'est-ce rien qu'une idée après laquelle courent
les hommes? Car dès qu'on est arrivé, il y a toujours un autre point, plus éloigné,
qui reste à atteindre. Tant que vous êtes à la poursuite du succès, dans quelque domaine
que ce soit, vous êtes voué à la lutte et au conflit, n'est-ce pas? Même une fois
arrivé, pour vous le repos n'existe pas, car vous voulez aller plus haut, avoir plus.
Comprenez-vous? La quête du succès est le désir d'un « plus », et un esprit qui exige
sans cesse ce « plus » n'est pas intelligent ; au contraire, c'est un esprit médiocre
et stupide, car exiger ce « plus » implique une lutte constante sous forme du modèle
à suivre imposé à l'esprit par la société. Qu'est-ce, en définitive, que le contentement,
et qu'en est-il du mécontentement? Le mécontentement, c'est la lutte pour l'obtention d'un « plus
» et le contentement, c'est la cessation de cette lutte ; mais on ne peut avoir accès
au contentement sans comprendre tout ce processus du « plus », et les raisons qui poussent
l'esprit à vouloir l'obtenir. Si vous échouez à un examen, par exemple,
vous devez le repasser, n'est-ce pas? De toute façon, les examens sont des événements
très fâcheux, car ils ne sont pas significatifs, ils ne révèlent pas la vraie valeur de votre
intelligence. Réussir un examen est avant tout affaire de mémoire, ce peut être aussi
une question de chance ; mais vous faites des efforts pour réussir vos examens, et
en cas d'échec vous insistez. La même chose se passe pour la plupart d'entre nous dans
la vie quotidienne. Nous luttons pour obtenir quelque chose, sans jamais nous arrêter un
instant pour nous demander si la chose recherchée mérite nos efforts. N'ayant jamais soulevé
la question, nous n'avons donc pas encore découvert qu'elle n'en vaut pas la peine,
pas encore résisté à l'opinion de nos parents, de la société, de tous les Maîtres et de
tous les gourous. Ce n'est qu'après avoir compris la pleine signification de ce « plus
» que nous cessons de penser en termes de succès et d'échec.
Nous avons tellement peur de l'erreur, de l'échec, et pas seulement aux examens, mais
aussi dans la vie. Faire une erreur est considéré comme une chose abominable, car à cause d'elle
on va nous critiquer, nous réprimander. Mais en définitive, pourquoi devrions-nous être
infaillibles? Tout le monde ne commet-il pas des erreurs? Et le monde cesserait-il d'être
en proie à l'horrible pagaille dans laquelle il est si nous ne faisions jamais d'erreurs?
Si vous avez peur de faire des erreurs, vous n'apprendrez jamais. Les adultes commettent
sans cesse des erreurs, mais ils ne veulent pas que vous en commettiez, et ils étouffent
donc vos initiatives. Pourquoi? Parce qu'ils craignent qu'en observant tout, en remettant
tout en question, en faisant des expériences et des erreurs, vous ne fassiez vos propres
découvertes, et que vous rompiez avec l'autorité de vos parents, de la société, de la tradition.
Voilà pourquoi on vous incite à poursuivre cet idéal de succès ; et le succès – vous
l'aurez remarqué – s'exprime toujours en termes de respectabilité.
Même le saint dans sa soi-disant réalisation spirituelle doit devenir respectable, sinon
il n'est ni reconnu ni suivi par quiconque. Nous pensons donc toujours en termes de succès,
en termes de « plus » ; et ce « plus » correspond aux critères d'évaluation de la société
respectable. Autrement dit, la société a très soigneusement instauré certains critères
selon lesquels vous êtes reconnu comme ayant réussi ou échoué. Mais si vous aimez une
activité de tout votre être, vous ne vous préoccupez pas alors de succès ou d'échec.
Nul être intelligent ne s'en soucie. Mais malheureusement les gens intelligents sont
rares, et personne ne vous parle jamais de tout cela. Le seul souci d'une personne vraiment
intelligente est de voir les faits et de comprendre le problème -ce qui ne signifie pas penser
en termes de succès et d'échec. C'est seulement lorsque nous n'aimons pas vraiment ce que
nous faisons que nous pensons en ces termes-là. Question : Pourquoi sommes-nous fondamentalement
égoïstes? Nous avons beau faire de notre mieux pour ne pas nous comporter en égoïstes,
quand notre propre intérêt est en jeu, nous devenons égocentriques et indifférents aux
intérêts des autres. Krishnamurti : Je crois qu'il est très important
de ne surtout pas se définir comme étant égoïste ou dénué d'égoïsme, car les
mots ont une énorme influence sur l'esprit. Qualifiez un homme d'égoïste, et il est
condamné d'avance ; appelez-le professeur, et cela vous influence dans votre approche
; appelez-le mahatma, et le voilà immédiatement nimbé d'une auréole! Observez vos propres
réactions et vous verrez que des mots tels qu'« avocat », « homme d'affaires », « gouverneur
», « serviteur », « amour », « Dieu » ont un étrange effet sur vos nerfs comme
sur votre esprit. Le terme désignant une fonction particulière suscite en nous un
réflexe d'association à un statut social ; la première chose à faire est donc de
se libérer de cette habitude inconsciente d'associer certains sentiments à certains
mots, ne croyez-vous pas? Votre esprit a été conditionné à penser que le terme « égoïste
» représente quelque chose de très répréhensible, contraire à la spiritualité, et dès que
vous appliquez ce terme à quoi que ce soit, votre esprit le condamne. Donc, lorsque vous
posez la question: « Pourquoi sommes-nous fondamentalement égoïstes? », elle implique
déjà une condamnation. Il faut impérativement que vous soyez conscient
que certains mots suscitent en vous une réaction nerveuse, émotionnelle ou intellectuelle
d'approbation ou de condamnation. Si vous vous définissez, par exemple, comme étant
jaloux, vous bloquez immédiatement toute enquête plus approfondie, vous cessez d'emblée
d'explorer l'ensemble du phénomène de la jalousie. De même, de nombreuses personnes
disent œuvrer dans le sens de la fraternité, et pourtant tous leurs actes vont à l'encontre
de celle-ci ; mais ils ne voient pas les faits, parce que le mot « fraternité » a une haute
signification à leurs yeux, et étant déjà sous l'emprise du terme, ils ne cherchent
pas à en savoir plus sur la réalité des faits – hors de toute considération liée
à la réaction neurologique ou émotionnelle que déclenche ce mot.
La première chose à faire est donc d'expérimenter, et de chercher à savoir si vous pouvez regarder
les faits en faisant abstraction de toutes les connotations critiques ou élogieuses
associées à certains mots. Si vous êtes capable de voir les faits sans aucun sentiment
de condamnation ou d approbation, vous découvrirez que ce processus d'examen fait voler en éclats
toutes les barrières que l'esprit a érigées entre lui-même et les faits.
Observez simplement comment vous abordez une personne unanimement qualifiée de grand homme.
Le terme de « grand homme » vous influence: tous – ses partisans, mais aussi les journaux
et les livres – disent de lui que c'est un grand homme, et votre esprit l'admet. A moins
que vous ne preniez le contre-pied en disant: « Quelle stupidité! Ce n'est pas un grand
homme. » Si, en revanche, vous pouvez dégager votre esprit de toute influence et vous en
tenir aux faits, vous vous apercevrez que votre approche est tout à fait différente.
De la même façon, le mot « villageois », associé à la pauvreté, à la saleté, à la misère
noire, ou que sais-je encore, influence votre manière de penser. Mais lorsque l'esprit
est libre de toute influence, quand il ne condamne ni n'approuve, mais qu'il se contente
de regarder, il cesse alors d'être égocentrique, et ce problème de l'égoïsme qui veut se
transformer en son contraire n'existe plus. Question : Comment se fait-il que, de la naissance
à la mort, l'individu ait toujours envie d'être aimé, et que, s'il n'obtient pas
cet amour, il ne soit pas aussi équilibré et confiant que ses semblables?
Krishnamurti : Croyez-vous que ses semblables soient pleins de confiance? Ils peuvent se
pavaner, prendre des airs, mais derrière cette façade de confiance la plupart des
gens sont creux, ternes, médiocres, et dépourvus de confiance réelle. Et pourquoi tenons-nous
tant à être aimés? Vous voulez être aimé de vos parents, de vos professeurs, de vos
amis, n'est-ce pas? Et si vous êtes adulte, vous voulez être aimé de votre femme, de
votre mari, de vos enfants – ou de votre gourou. Pourquoi cette éternelle soif d'amour? Écoutez
attentivement. Vous voulez être aimé parce que vous n'aimez pas ; mais dès que vous
aimez vraiment, c'est terminé, vous ne cherchez plus à savoir si l'on vous aime ou non. Tant
que vous êtes en demande d'amour, il n'y a pas en vous d'amour vrai ; or sans cet amour,
vous êtes brutal et laid – dans ce cas pourquoi vous aimerait-on? Sans l'amour, vous n'êtes
qu'une chose morte ; et une chose morte qui réclame l'amour n'en demeure pas moins une
chose morte. Alors que si votre cœur est plein d'amour, vous ne réclamez jamais d'être
aimé, vous ne demandez l'aumône à personne. Seuls ceux qui sont vides d'amour demandent
à être comblés, et un cœur vide ne peut jamais être comblé en courant après des
gourous ou en cherchant l'amour de mille autres façons.
Question : Pourquoi les adultes commettent-ils des vols?
Krishnamurti : Et vous, ne vous arrive-t-il pas parfois de voler? Vous n'avez jamais entendu
parler d'un jeune garçon ayant volé à un autre ce qu'il convoitait? C'est la même
chose tout au long de la vie, que l'on soit jeune ou vieux, simplement les grandes personnes
le font de manière plus rusée, avec de beaux discours ; ils veulent la richesse, le pouvoir,
le prestige, et ils tissent des complicités, font des arrangements, échafaudent des théories
pour parvenir à leurs fins. Ils volent, mais cela ne s'appelle pas voler, cela porte un
nom respectable. Mais pourquoi volons-nous? Tout d abord parce que, la société actuelle
étant ce qu'elle est, de nombreuses personnes sont privées des choses essentielles à la
vie: certaines fractions de la population ne sont pas correctement nourries, vêtues,
logées ; cela les amène à réagir en conséquence. Il y a aussi ceux qui volent non par manque
de nourriture, mais parce qu'ils sont antisociaux – selon le terme consacré. Pour eux, le vol
est devenu un jeu, une forme d'excitation – ce qui signifie qu'ils n'ont pas reçu de
véritable éducation. La véritable éducation consiste à comprendre le sens de la vie,
et pas seulement à bachoter pour le succès aux examens. Le vol existe aussi à un niveau
plus élevé: on vole alors les idées des autres, on vole le savoir. Quand nous sommes
à la recherche d'un « plus », sous quelque forme que ce soit, nous sommes évidemment
en train de voler. Pourquoi ne cessons-nous jamais de demander, de mendier, de désirer,
de voler? Parce que en nous-mêmes il n'y a rien: sur le plan intérieur, psychologique,
nous sommes comme un tambour vide. Étant vides, nous essayons de nous remplir, non
seulement en volant certaines choses, mais aussi en imitant les autres. L'imitation est
une forme de vol: vous n'êtes rien, mais lui est quelqu'un, vous allez donc essayer
d'avoir une part de sa gloire en le copiant. Cette forme de corruption est très répandue
parmi les humains, et ils sont peu nombreux à y échapper. L'essentiel est donc de découvrir
si cette vacuité intérieure peut jamais être comblée. Tant que l'esprit cherche
à se combler lui-même, il sera toujours vide. Quand l'esprit ne se préoccupe plus
de combler sa propre vacuité, c'est alors – et alors seulement – que cesse cette vacuité.

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