Occupé mais pas productif ? (Voici la solution) – Martin Latulippe

Comment fait-on pour devenir réellement productif avec le temps dont on dispose au quotidien?
Vous savez dans une société où on est de plus en plus sollicité, de plus en plus occupé
et où le temps semble devenir une denrée rare. Comment fait-on pour ne pas tomber dans
la trappe de devenir constamment occupé mais pas productif à la fin de la journée?
J’ai deux questions rapides pour vous :
est-ce que ça vous est déjà arrivé d’être occupé à un point tel que vous vous sentiez
complètement débordé par la situation? Levez votre main si ça vous est déjà arrivé?
et gardez votre main levée si vous avez l’impression que de demeurer dans cet
état d’esprit-là, d’être constamment occupé, et bien, va vous éloigner d’être
réellement productif au quotidien avec le temps dont vous disposez. Si vous avez répondu
«oui» à une de ces deux questions-là et bien cette vidéo-là va énormément vous
aider à arrêter d’être occupé mais à devenir réellement productif avec une solution
exceptionnellement simple mais très puissante.
Quoi de mieux pour vous expliquer ça qu’une recherche qui a été faite par le Docteur
Francesca Gino, qui enseigne à la Harvard Business School. Voici ce qu’ils ont découvert,
dans le cadre d’une recherche. C’est que par défaut, on est biaisé envers l’action
et que ça, c’est l’obstacle numéro un qui nous empêche d’être davantage productif
au quotidien. Regardez bien qu’est-ce qu’ils ont découvert.
Saviez-vous qu’un gardien de soccer, (un gardien de foot, pour les gens qui sont en
Europe), lorsqu’il prend un tir de pénalité, (un penalty), et qu’il est au centre du
filet, tout vulnérable avec ce grand filet-là derrière lui, et bien saviez-vous que
si le gardien de but, face au tireur, face au «penalty», si le gardien de but décide
de plonger à droite, parce que si vous avez déjà vu ça, c’est très spectaculaire.
C’est le tireur contre le gardien, c’est un grand challenge. Et si le gardien de but
décide de plonger vers la droite, du moins votre droite, ma gauche, s’il décide de
plonger vers la droite et bien il y a seulement 12,6 pourcent des chances d’arrêter le
«penalty» en passant à l’action vers la droite.
Saviez-vous que s’il plonge vers la gauche,
maintenant il a 14,2 pourcent de chance d’arrêter le «penalty». En passant à l’action à
droite ou à gauche, ce sont ses pourcentages de réussite. Voici où est-ce que ça devient
fascinant pour nous. Saviez-vous que si le gardien ne bouge pas du tout et qu’il reste
immobile au centre, ses chances d’arrêter le tir de pénalité montent à 33,3 pourcent?
Et pourtant, seulement 6,3 pourcent des fois, le gardien de but va décider de demeurer au centre du filet.
En quoi est-ce que cette étude-là est intéressante pour nous? Parce qu’elle démontre qu’on
est par défaut biaisé envers l’action. Pourquoi? Prenez l’exemple du gardien de but
C’est beaucoup mieux pour l’œil du spectateur si le gardien tente d’arrêter l'arrêt.
Donc on est biaisé à dire il faut qu’on démontre qu’on essaie.
Il faut qu’on démontre qu’on passe à l’action. Il faut qu’on démontre qu’on fait une tentative
alors que s’il restait immobile et que l’opposant allait marquer, et bien
les spectateurs se diraient : « il n’a même pas bougé !» alors que les statistiques
nous démontrent qu’en demeurant au centre, en restant sur place, on a un meilleur taux de réussite
que si on va à l’action alors qu’on sait qu’on a un moins bon taux de réussite.

Vous savez, c’est la même chose avec nous. Très souvent, on va faire des tonnes d’actions
à gauche et à droite, dans nos vies personnelles et professionnelles et ce, même si on sait
que c’est contreproductif. Pourquoi? Parce qu’on sait qu’on va mieux paraître, et
on va mieux se sentir si on fait ces actions-là plutôt que de s’accorder la permission
d’être dans la planification, dans l’observation, dans la réflexion. Je crois qu’il y a une
très grande leçon pour nous tous ici qui avons peut-être ce sentiment-là des fois
d’être tellement occupé, mais pas productif. C’est ce qui fait que dans notre société
très souvent, vous avez sûrement dû déjà voir ça : une personne à un restaurant qui
est seule plutôt que de simplement être présente, de regarder les autres, de prendre
des respirations, d’être heureuse. Qu’est-ce qu’on fait? On va essayer d’avoir l’air
occupé en étant sur notre téléphone plutôt que de simplement profiter du moment présent.
Vous savez la solution, elle est très simple.
C’est de revenir à la base et de s’accorder la permission d’être davantage dans la
planification, l’observation, l’introspection pour, par la suite, passer à l’action.
Ils ont fait une étude très intéressante dans un centre d’appels, en Angleterre,
le centre d’appels WePro. Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont pris deux groupes-
témoins. Le premier groupe témoin, qui était en formation, et bien à la fin de la journée
de la formation, ils leur ont dit : vous allez prendre un 15 minutes pour réfléchir au
contenu que vous venez de recevoir. A quel point est-ce que ça peut vous aider et comment
est-ce que vous allez l’utiliser dans le futur?
Donc on leur a demandé d’être stratégiques. Immobiles, un peu comme le gardien. De s’arrêter,
de se déposer et de penser un peu plus à comment est-ce qu’ils vont utiliser la formation.
Quinze minutes par jour pendant un mois à la fin de la journée.
L’autre groupe-témoin, qui était aussi
dans la même formation, eux on leur a dit : vous faites la formation jusqu’à la fin
de la journée. Pas de temps pour réfléchir, pas de temps pour vous déposer, pas de temps
pour être introspectif par rapport au contenu que vous venez de voir. Après seulement un
mois de formation, lorsqu’est venu le temps de faire l’examen, le groupe-témoin, qui
avait été plus réflectif, introspectif, qui avait pris le temps de réfléchir, a
mieux performé, à un niveau de 22,8 pourcent, comparativement au groupe-témoin qui eux,
étaient constamment demeurés occupés, sans prendre le temps de se déposer, réfléchir
et planifier à qu’est-ce qui s’en venait.
Alors c’est quoi le message ici pour nous? Si vous avez parfois l’impression d’être
constamment, constamment occupé, peut-être que c’est parce que vous êtes, par défaut,
biaisés envers l’action. C’est notre responsabilité de faire une réflexion et
se dire : quelles sont ces actions-là que je fais à tous les jours et que je sais qu’elles
sont contre-productives. Et je dois revenir ici à l’essence de comprendre que si je
m’accorde, par exemple le matin, ou le soir, un petit 10 à 15 minutes pour être plus
stratégique pour planifier, pour organiser, pour réfléchir, pour être introspectif,
automatiquement vous allez augmenter votre productivité. Dans le cas de l’étude de
WePro, de 22,8 pourcent. Alors imaginez si on pouvait tous et toutes augmenter notre
productivité de 22,8 pourcent au quotidien, je sais que moi, je lève ma main, parce que
c’est le genre de performance que je cherche à avoir.
Alors mes amis, j’espère que ça va vous
aider à quitter la course d’être constamment occupé et à avoir l’impression de ne pas
nécessairement accomplir rien de ce que vous souhaitiez accomplir. C’est une stratégie
simple. Encore une fois, moi elle m’aide énormément à être davantage productif
au quotidien. Alors j’espère que vous avez retrouvé de la valeur dans cette vidéo-là.
Évidemment vous pouvez toujours laisser un commentaire si vous avez, vous, un truc pour
être davantage plus productif et d’arrêter de constamment vous sentir occupé mais de
vraiment réellement accomplir ce que vous tentez d’accomplir. Laissez-nous votre truc.
Participez à la conversation. Je vais l’apprécier énormément et évidemment, si vous n’êtes
pas encore membre de notre communauté, de notre chaîne YouTube, et bien simplement
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avoir une conversation plus positive et plus constructive et se donner des outils, vraiment,
pour exceller au quotidien. Évidemment si vous avez retrouvé de la valeur, sentez-vous
à l’aise de partager cette vidéo-là avec les gens que vous aimez. Alors voilà mes
amis, jusqu’à ma prochaine communication, soyez reconnaissant, reconnaissante, célébrez
la magie d’aujourd’hui. Et merci sincèrement de faire partie de ces gens-là, qui ont le
courage de vouloir bâtir un monde meilleur. C’était votre ami Martin qui vous dit, au revoir tout le monde!