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"Comment retrouver confiance en vous et vous affirmer dans votre vie"


Oussama Ammar, c’est qui?

Bonjour à vous.
Là, je suis avec un nouvel entrepreneur, vous allez adorer.
C'est le fondateur de "The Family", Oussama Ammar.
Il est avec moi.
Suivez bien cet interview parce que vous allez découvrir les facteurs clés
qui vont vous permettre, vous, en tant qu'entrepreneur, de réussir.
Il est avec moi pour répondre à mes questions.
Suivez cette interview.
Salut Oussama.
Bonjour, merci de me recevoir.
Tu vas bien ?
Très bien, et toi ?
Eh bien, écoute, en pleine forme.
Tu sais que je parle beaucoup de toi dans mes évènements.
Je raconte deux, trois de tes anecdotes.
En plus, tu vas bientôt venir les raconter directement.
Et là, je me suis dit : il y a trop de personnes qui me suivent pour ne pas te faire découvrir aux personnes qui me suivent.
Merci.
Donc, voilà, avant qu'on aille sur ton parcours, déjà, une première vidéo sur
Selon toi, quels sont les facteurs qui permettent de réussir en tant qu'entrepreneurs.
Et juste avant, pour qu'ils sachent un peu qui on écoute,
Qui tu es, en une phrase.
Parce que, voilà, je tiens à le dire, parce qu'il est plutôt modeste.
Il a rencontré de grands, grands entrepreneurs.
Il a une entreprise qui a cartonné, qu'il a revendue.
Et aujourd’hui, il a un incubateur de start-up qui cartonne aussi.
Donc, voilà, c'est moi qui le dis. Ça lui évite de le dire.
Je te laisse rajouter le reste.
Merci David.
Alors, moi, j'ai un parcours un peu étonnant parce que j'ai commencé à travailler extrêmement jeune.
et j'ai commencé à travailler par hasard.
[Rires]
Ma mère faisait des ménages chez un type.
Le type avait besoin d'un site Internet.
J'ai fait le site Internet sans savoir que j'étais en train de travailler.
Ça a changé la vie et la carrière du type parce que c'était exactement ce dont il avait besoin au bon moment.
Et il a donné de l'argent à ma mère qui devait représenter quatre ou cinq mois de salaire,
pour ma mère, qui était femme de ménage.
Donc, ça a été un déclic, et ce déclic, je l'ai eu, j'avais 12 ans et je suis tombé dans le bain de l'Internet.
A 15 ans, j'avais fait pour la première fois, un exit en vendant une boîte.
Et tout ça, en plus, je l'ai toujours vécu à côté de l'école.
En vendant une boîte qui était valorisée à combien à 15 ans ?
Pas beaucoup, c'était le million de francs.
Je ne sais pas combien ça fait d'ailleurs aujourd'hui un million de francs,
150 000 euros €, quoi.
Mais à 15 ans, ça le fait !
Mais voilà, à 15 ans, ça le fait.
Surtout, un million de francs à ce moment-là, c'est presque un million d'euros aujourd'hui, quoi.
Oui, oui, sans doute, en fait.
Bon, ça a été dépensé assez vite, donc je ne sais pas.
[Rires]
Mais, en tout cas, c'était une expérience.
Et en fait, moi, j'ai vécu mon parcours un peu à l'envers,
Parce que j'ai commencé par avoir de la chance et réussir dans le milieu entrepreneurial,
et j'ai fondé une boîte plus importante avec plus d'investisseurs, plus de moyens, etc.
Et pour la première fois, j'ai essayé de faire les choses sérieusement, de façon professionnelle.
Et là, ça a été un fiasco total, puisque, non seulement,
j'ai perdu tout l'argent qu'on m'a donné, mais en plus,
personnellement, ça a été extrêmement dur.
J'ai vraiment… Ça a été très dur en moi-même.
Et en fait, c'est un moment, qui, mine de rien, est la meilleure chose qui me soit arrivée,
parce que je pense que si j'avais réussi à ce moment-là,
Je serai devenu insupportable d'arrogance.
Et le fait d'avoir vécu un échec aussi fracassant, en fait,
m'a fait me poser plein de questions sur moi-même.
Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, grâce à cet échec,
finalement, ce que je dis souvent aux entrepreneurs,
Je leur dis : je ne sais pas comment vous aider pour réussir.
C'est assez compliqué d'aider un type en lui disant :
Ça, c'est le bon marché. Ça, c'est le bon produit.
C’est très compliqué.
Mais par contre, lui dire comment tout le monde se plante,
alors, ça, c’est beaucoup plus facile, surtout que moi,
j'ai fait à peu près toutes les conneries sur Terre en moins de trois ans.
Donc, ça a été une grosse learning curve.
Mais comme j'en ai retiré énormément de leçons…
C'est une de mes questions après.
Comme j'en ai retiré énormément de leçons,
Ça m'aide beaucoup dans mon accompagnement quotidien des entrepreneurs.
Alors, qu'est-ce qui fait qu'un entrepreneur peut réussir,
Et quelles sont les clés du succès pour un entrepreneur ?
Je pense que la plus fondamentale de toutes,
Alors, moi, j'ai une théorie assez personnelle sur les qualités qu'il faut, mais,
il y a quelque chose de vraiment très fondamental, c'est le courage.
Le courage, justement, c'est quoi ?
Le courage, c'est le fait de faire les bonnes choses au bon moment,
malgré ce que ça coûte.
Et parce que c'est le courage qui est la mère de toutes les qualités.
C'est facile d'être honnête, tant que ce n'est pas dangereux.
C'est facile d'être loyal, tant qu'il n'y a rien à y gagner.
C’est facile d'être fidèle, tant qu'il n'y a pas une trahison qui pourrait rapporter énormément.
Or, là, attention, souvent, on pense, que les entrepreneurs sont des gens manipulatifs, etc.
Ce n'est pas vrai.
La plupart du temps, ce sont des gens très fidèles, très solides,
extrêmement tournés vers le long terme, parce qu'il n'y a que le long terme qui paie vraiment en fait.
Tous les coups qu'on peut faire à court terme,
tous les petits trucs, astuces ou filouteries
qu'on peut faire à court terme,
elles paient, mais elles ne bâtissent pas de la valeur de long terme.
Or, pour durer, pour être un Bill Gates, un Steve Jobs, ou tous ces gens qui nous font tous rêver,
je pense que, quelque part, quand on est entrepreneur, je pense qu'on rêve de ces gens-là.
Il ne faut pas oublier la leçon la plus importante qu'ils représentent tous,
C'est qu'ils ont tous fait des choses pour le très long terme.
Oui, des grandes visions.
Des grandes visions exécutées pendant très longtemps.
Et ça, ça demande du courage.
Ça demande du courage, par exemple,
j'ai un ami, récemment, qui m'expliquait cette histoire :
Il vient de vendre sa boîte 50 millions de dollars,
Alors, je ne peux pas encore dire son nom, mais ça va bientôt être…
Ça va bientôt se savoir, en tous les cas.
Ça va bientôt se savoir, et je lui disais :
Alors, qu'est ce que tu en as retiré ?
Qu'est ce que tu as appris ?
Il m'a dit une histoire que je n'ai jamais dite à personne, mais en fait,
au tout début de mon histoire, j'ai eu la chance de rencontrer un entrepreneur très célèbre,
puisqu'il a eu la chance de rencontrer le fondateur d'une entreprise américaine,
qui est assez peu connue en France, mais qui est très connue aux Etats-Unis dans l'Internet.
Et il me dit : je suis arrivé dans son bureau, j'étais plein d'espoir.
Je lui raconte ce que je fais.
Le type me regarde dans les yeux et me dit :
Écoutes, boy, i’ will tell you, je vais te le dire,
Arrête tout de suite, tu vas perdre ton temps,
C'est de la merde.
Il s'est complètement effondré dans le bureau.
Il a commencé à lui dire : Mais non, machin…
Le type lui a dit : écoute, ça fait 15 ans que je suis dans ce business.
Je sais reconnaître un mauvais business quand j'en vois un.
Ton truc, c'est de la merde, arrête tout de suite.
Il est sorti du bureau, il était complètement sonné.
Et en bas du bureau, il y avait son frère, ses cofondateurs,
il y avait tout le monde qui attendait.
Il est descendu en bas, et il a dit :
Bon, il ne peut pas investir, parce qu'il a un conflit d'intérêts,
mais il adore !
[Rires]
Et il me dit : c'est le mensonge initial de ma putain de boîte.
Et en fait, il me dit : j'ai eu le courage à ce moment-là de dire
Mais va te faire foutre, je ne t'écouterai pas, je fonce quand même.
Et 3 ans après, il ne le regrette pas.
Et ça, je pense que s'il y a quelque chose que les gens peuvent apprendre en France,
C'est que finalement, le succès, ce n'est jamais quelque chose qui a été donné par quelqu'un.
Le succès, c'est quelque chose que tu prends.
C'est quelque chose que tu construis.
Tu vas le chercher.
Et donc, ça ne veut pas dire que ce type avait raison ou tort.
Il n'est pas là le point.
Le point, il y a des millions de gens qui ont dit à des gens :
Tu vas te planter.
Ils l'ont fait quand même et ils se sont plantés.
Et ce n'est pas grave en fait.
Parce que, ce qui compte, c'est de regarder l'information et décider :
Est-ce que je la prends ou est-ce que je ne la prends pas ?
Et ça, ça demande du courage.
Ça demande énormément de courage, parce que le courage,
c'est le fondement de ça.
Si on n'a pas de courage, on écoutera toujours la dernière personne à parler qui est la plus forte.
Et ce n'est peut-être pas la bonne chose à faire.
Donc, bâtir cette autonomie, bâtir cette liberté, bâtir ce courage,
Il n'y a rien de plus important pour un entrepreneur.
Alors, du coup, je me pose la question – vu que l'objectif, c'est d'aider les gens –
est-ce que tu penses qu'on peut développer le courage ?
Alors, bonne question.
Moi, je pense que oui. Je pense qu'on ne naît pas entrepreneur,
On le devient.
C'est un truc que je répète tout le temps.
J'ai même une devise : anyone can be an enpreneur.
On me traite de démagogique.
On me dit que c'est n'importe quoi de mettre ce genre d'idées dans la tête des gens.
C'est-à-dire, c'est l'idée d'un programme que tu as en ce moment, c'est ça ?
Ouais, exactement. C'est l'idée d'un programme qu'on a en ce moment.
Mais, en fait, quand je dis "Anyone can be an enpreneur", les gens entendent
"everyone" can ben an enpreneur.
Et en fait, il y a une grosse différence entre anyone et everyone.
Si tout le monde peut être un entrepreneur,
Ça ne veut pas dire que tout le monde va devenir un entrepreneur.
Ça veut juste dire qu'on ne saura jamais d'où vient le prochain entrepreneur.
Oui, tout le monde peut être millionnaire,
Mais tout le monde ne va pas être millionnaire.
Exactement. C'est exactement la même chose.
Mais le point, en fait, il est que, on peut apprendre le courage à partir du moment où on a fait le choix,
en fait, de rentrer sur un chemin d'apprentissage.
Et malheureusement, la vie est très injuste, parce qu'il y a des gens qui sont plus ou moins talentueux.
Il y a des gens qui apprennent très vite.
Il y a des gens qui apprennent très lentement.
Mais la vérité, tout le monde devrait pouvoir essayer.
Et on ne devrait jamais, a priori, juger quelqu'un.
Parce que c'est toujours les histoires étonnantes qui fabriquent des entrepreneurs.
C'est à dire qu'en fait, d'avance, on ne sait pas, finalement, si on a le truc ou pas.
Exactement
Donc, dans le doute, autant se donner le paquet.
Exactement. Et ça, je pense que c'est très important.
Donc, on peut apprendre le courage.
On peut apprendre tout ce qu'il y a de très contre naturel à être entrepreneur.
Parce qu'en fait, être entrepreneur, c'est faire des choses très contre naturelles, et c'est ça qui est bizarre.
C'est que, notamment, une histoire que je raconte tout le temps,
C'est quand on est entrepreneur, il faut apprendre à savoir donner du feed-back.
Et c'est compliqué de donner du feed-back.
T'imagines, tu es avec un pote, un samedi, à la maison.
Il te montre ses photos de vacances.
Là, tu te lèves devant tous tes amis et tu dis :
Écoutes, tes photos sont très bien, mais tu vois, sur cette photo-là, l'angle n’est pas bon.
Sur cette photo-là, la couleur aurait pu être meilleure.
Tu passerais pour le pire des enflures.
Tu passerais pour quelqu'un de très bizarre.
Pourtant, un entrepreneur, c'est ce qu'il fait toute la journée.
Il y a des gens qui viennent lui montrer des choses, et il dit Ahhh…
[rires]
Et apprendre à savoir donner ce feed-back en regardant les gens sans se décomposer,
donc, avec, encore une fois, beaucoup de courage en fait,
eh bien, ça, ce n'est pas naturel.
Tu ne nais pas en faisant ça.
Moi, je peux raconter la première fois que j’ai dû virer quelqu'un de ma vie.
Un acte de courage parmi tant d'autres.
La première fois que j'ai dû virer quelqu'un de ma vie, je me suis décomposé.
Je l'ai fait par SMS. J'ai convoqué la personne pendant deux semaines.
Et au bout de deux semaines, j’ai craqué, j'ai envoyé un SMS, avec un smiley.
donc… euh… donc…
Je n'en suis pas fier, de toute évidence.
Ça a forgé la personne que tu es aujourd'hui, quoi.
Mais voilà, c'est ce genre de honte initiale, qui font qu'après, on se dit, non plus jamais, je ne recommence ça.
Et une autre histoire qu'on m’a racontée quand je vivais dans la Silicon Valley, puisque j'y ai vécu pendant trois ans, à investir dans les start-up.
C'est le type qui a ouvert le compte en banque de Mark Zuckerberg qui m'a expliqué ça.
Il m'a dit, le jour où Mark Zuckerberg a ouvert un compte en banque,
il était sur le parking avec Sean Parker et Sean Parker le tirait vers la banque.
Et Mark disait : "Non, je veux retourner à Harvard.
C'est de la merde, de toute façon, Facebook, ça ne marchera jamais."
Et Sean Parker était là : " Tu vas rentrer dans cette putain de banque et tu vas l'ouvrir ce compte !"
Et "Ouais, mais si je crée des dettes, je ne sais pas comment ça se passe. Et si je dois de l'argent, est-ce qu'on va venir chercher mes parents ?"
Eh oui, parce que c'était un gamin de 19 ans !
Et le problème qu'on a, c'est qu'on regarde, et je pense qu'on l'a en France un peu plus qu'ailleurs,
c'est qu'on regarde tous ces gens par la fin, et on cherche la version de Zuckerberg à 19 ans.
On imagine que Zuckerberg, à 29, est le même que Zuckerberg à 19.
En fait, c'est terrible de faire ça, pour une raison extrêmement simple, c'est qu'à mon avis,
quelqu'un qui ressemble à 19 ans à Zuckerberg à 29, sans jamais n'avoir rien fait de sa vie,
donc, qui a l'assurance, l'arrogance et tout ce qui va avec, est en fait,
quelqu'un qui ne fera jamais rien, parce qu'on ne voit pas l'effet du succès,
l'effet d'avoir bâti un truc.
Évidemment, quand on a bâti un site internet avec un milliard d'utilisateurs, ce qu'on dit a du poids.
Mais quelqu'un qui voudrait avoir le même poids sans jamais n'avoir rien fait dans sa vie,
est par définition, en fait, quelqu'un de pas très bien.
C'est pour ça qu'il faut voir comment la légitimité change aussi son rapport aux autres,
et comment les réussites qu'on a eues dans sa vie changent son rapport aux autres.
Et Zuckerberg, c'était quelqu'un de très modeste, qui ne savait pas ce qu'était le design,
qui ne savait pas ce qu'était un logo.
Il s'est vraiment mis en voie d'apprendre les choses.
Il était très mauvais pour parler en public.
Je me souviens d'un investisseur, il y a quatre ans, qui disait :
"Ah, c'est débile, il ferait mieux d'embaucher quelqu'un pour faire les public talk".
Et il a pris une coach qui est venue tous les matins, deux heures.
Ça lui a pris trois ans.
Parce qu'il était mauvais.
Ce n'était pas un truc pour lequel il avait un talent naturel.
Mais au bout de trois ans, maintenant, quand il parle en public, tout le monde reconnaît :
"Ah c'est le next Steve Jobs" ou je ne sais pas quoi, bla, bla, bla.
Les gens ont oublié comment il était il y a trois ans.
On regardait juste une vidéo, l'interview "Mark Zuckerberg interview D8"
où il se décompose sur scène tellement qu'il est stressé, et il est en sueur.
Tu sais, la chemise est transparente.
Ça, aujourd'hui, ça n'arriverait plus, en fait, parce qu'il a été coaché.
Et il a eu le courage, d'ailleurs, de le faire.
Et il a eu le courage de le faire.
Et toi qui a un programme qui d'ailleurs, je le ferais si j’étais disponible les samedis, mais j'organise mes propres séminaires,
On avait discuté que, dans le courage, tu décomposais des sous-caractéristiques.
J'imagine que, du coup, dans le programme, c'est un des trucs qui va être développé
et tu vas aider ces gens-là à développer ces caractéristiques.
Finalement, si on te disait : si je suivais ton programme, ou si même quelqu'un qui nous regarde suivait le programme, à la fin…
Il dure 5 mois ?
5 mois, oui.
A la fin des 5 mois, quelles sont les 5 caractéristiques qu'il a développées ?
Je crois que c'est 5 ?
Oui, nous, on en a 5. Et je pense que c'est 5 piliers de l'entrepreneuriat.
La première, c'est la détermination.
La détermination, c'est la capacité à ne jamais lâcher.
Et quand quelque chose est dur, on le fait quand même, on va jusqu'au bout, et on ne lâche jamais rien.
Et je pense que ça se rapproche énormément d'une mentalité un peu guerrière.
Il fait froid, j'avance. Il fait chaud, j'avance.
Peu importe ce qu'il va falloir faire, j'y vais.
Peu importe les conditions, je le fais.
Et jamais je ne vais me chercher d'excuses.
Je pense que les bons entrepreneurs sont des gens qui finissent par être immunisés à l'excuse.
Ils ne voient jamais les échecs expliqués par autre chose que par leur échec.
Bon, j'ai raté.
Et ils ne s'en lamentent pas non plus.
Next, c'est pas grave.
Des fois, on gagne. Des fois, on perd.
Ce n'est pas très grave.
La deuxième chose, c'est la flexibilité.
Parce qu'il y a une grande différence entre la détermination et l'obstination.
La détermination, c'est le fait de faire tout ce qu'il faut pour arriver quelque part.
L'obstination, c'est de faire toujours la même chose en espérant que ça finisse par changer.
C'est par exemple pousser la Tour Eiffel et attendre qu'elle bouge.
Exactement.
[rires]
Et ça, ça ne marche pas.
Alors, du coup, c'est juste intéressant.
Comment on sait -– on pourrait peut-être philosopher pendant longtemps -–,
comment on sait à quel moment on est en train de basculer dans l'obstination ?
En fait, je pense qu'il y a une méthode toute bête, c'est que toute action que l'on fait devrait être mesurable
et avoir ce que nous appelons une KPI (Key Performance Indicators)
Et donc, on devrait toujours regarder les datas de ce qu'on fait et l'impact de ce qu'on fait.
Et on ne devrait jamais hésiter à faire des choses différentes pour voir si les choses différentes n'ont pas plus d'impact.
Et ça, ça évite de tomber dans l'obstination.
Parce qu'on n'est pas dans un flou artistique par rapport à ses actions,
mais on transforme un gros objectif en tous petits pas.
D'ailleurs, je pense que c'est un truc qu'on partage, c'est un truc qu'on répète tous les deux tout le temps.
C'est que t'es obligé de faire des petits pas. Personne n'a bâti…
C'est comme si Mark Zuckerberg s'était levé en disant "Je vais faire Facebook, un milliard de mecs sur mon site…
Qu'est ce que je fais aujourd'hui pour faire un milliard ?
et comment je fais pour faire un milliard aujourd'hui ?" Ça ne marche pas.
D'abord, toutes les écoles, après, tous les lycées, après tous les machins…
Et il continue comme ça.
J'ai une petite anecdote.
En ce moment, leur grand dada, c'est l'Afrique, parce que peu de gens utilisent Facebook en Afrique.
Ils se sont rendu compte que les Africains avaient des téléphones mobiles plus que des ordinateurs.
Et ils ont mis, par modèle de téléphone en vogue en Afrique, un ingénieur dédié.
C'est un travail de fourmi immense.
Pour optimiser.
Pour optimiser, pour qu'il n'y ait pas de réduction de croissance.
Et ça, ça se déploie en parallèle.
Il doit y avoir 300 personnes qui travaillent sur 200 modèles différents de téléphone
pour que chacun soit conquis à 100 %.
Ça, c'est de la détermination.
L'obstination voudrait qu'on se dise que les gens vont tous passer à l'iPhone [Rires]
et tu attends que ça arrive.
Ça, ce n'est pas terrible.
D'accord, je vois le truc.
Donc, du coup, c'est apprendre la flexibilité.
Voilà. Et notamment, je pense que l'une des meilleures façons d'apprendre la flexibilité,
c'est que quelqu'un te raconte toutes les grandes histoires de flexibilité qu'il y a eu, qui sont souvent ignorées.
Parce que l'entrepreneuriat a un grand problème, c'est que tout ce qu'on lit dans la presse est faux.
[rires]
Et pour une raison toute bête, c'est que ce qu'on lit dans la presse, c'est le storytelling des entrepreneurs.
La première qualité des entrepreneurs, c'est de bien savoir raconter des histoires
et aucun entrepreneur ne parlera jamais de ses cadavres.
Et tous les entrepreneurs ont des cadavres.
Et toi, est-ce que tu parlerais de tes cadavres ?
Moi, je ne parle jamais en public de mes cadavres.
Mais je parlerai en privé de mes cadavres.
J'en ai plein, et on en a tous.
Mais je pense que c'est une grande responsabilité que tu as vis-à-vis de ton entreprise de savoir aller de l'avant,
et de savoir raconter la meilleure histoire possible en public.
C'est le always be closing, c'est le storytelling. C'est tout ça.
Et c'est peut-être la grande différence entre les Américains et les Français,
c'est que pour les Américains, c'est très naturel, parce qu'ils l'apprennent à l'école.
Show Intel, bla bla bla, ils ont des trucs comme ça.
Nous, en France, l'une des histoires que je raconte souvent, c'est que les types viennent en te racontant
tout l'historique de leur histoire,
même ce qui a raté.
Alors que ça ne t'apporte aucun élément à part te déprimer.
Et moi je dis souvent, est-ce que quand tu rencontres une femme
(ou un homme quand tu es une femme), est-ce que tu donnes l'identité et l'adresse complète de tous tes ex,
avec leurs mensurations ? [rires]
Personne ne fait ça. Ça paraîtrait super bizarre.
Mais en fait, c'est ça qu'un entrepreneur fait en disant "Alors au début, j'ai voulu faire A, mais en fait, A, ça n'a pas marché.
Alors, j’ai parlé pour faire B. Et puis en fait C".
Tu es là, et puis tu dis "Mais tu fais quoi en fait ?"
"Attends, je fais Z."
Il reste encore 22 lettres dans l'alphabet. [rires]
Non, tu viens, tu dis "Je fais Z, j'ai toujours fait Z."
Ce n'est pas grave et les gens connectent ou ne connectent pas tout de suite.
Je pense que la meilleure façon d'apprendre la flexibilité, c'est d'apprendre le storytelling.
L'une des choses qu'on va faire dans ce programme, c'est raconter énormément d'histoires que les gens n'entendront pas
racontées par les fondateurs eux-mêmes dans un cadre très privé.
Oui, c'est d'ailleurs une de tes particularités, c'est ta capacité à créer un réseau.
Voilà.
Et non seulement à le créer, mais aussi à le mobiliser, au service de "The Family".
Exactement.
Et du coup, tu me parlais, il y a Seth Godin qui…
Oui, le 1er et 2 juillet, qui vient à Paris.
C'est assez énorme. Donc, du coup, ce n'est pas seulement de la théorie,
c'est que tu fais venir des gens qui parlent de leur histoire concrète terrain et comment ils l'ont transformée.
Exactement, donc, soit ils vont venir, soit, on va recueillir leur témoignage et on va le diffuser pendant les cours.
Et on en parlera pour réagir dessus, etc.
C'est assez terrain, quoi.
C'est très terrain.
C'est un mélange entre très théorique et très terrain.
Je pense qu'il faut avoir les deux.
Et d'ailleurs, il y a une phrase d'Albert Einstein que j'adore, qui est :
La théorie, c'est quand ça ne marche pas et personne ne sait pourquoi.
La pratique, c'est quand ça marche et personne ne sait pourquoi.
Et en fait, nous, on veut faire la pratique et la théorie.
C'est-à-dire qu'on veut que ça marche et que tout le monde sache pourquoi.
C'est très important de ne pas oublier l'aspect théorique des choses.
Oui, je pense que c'est clair qu'intégrer les deux, c'est la même chose,
C'est comme les gens qui te disent :
"Moi je ne veux fonctionner qu'avec ma tête, pas mon cœur."
Et d'autres disent "Je ne veux fonctionner qu'avec mon cœur, pas ma tête."
Je pense qu'à un moment donné, si on a les deux, c'est que c'est intéressant d'utiliser les deux.
Exactement.
Donc, on en a vu deux. La troisième, ce serait quoi ?
La troisième, c'est l'imagination.
Alors, ça, j'aimerais bien en parler, pour une raison très simple :
Tout le monde pense que les grands entrepreneurs sont des gens très intelligents, voire plus intelligents que la moyenne.
Et moi, j'ai souvent constaté – alors je le dis avec beaucoup d'amusement – qu'il y quand même beaucoup de cons qui réussissent vachement bien.
[Rires]
Alors, c'est quelque chose qui m'a longtemps intrigué.
Je me disais, mais ce n'est pas possible, ces types, ils réfléchissent mal,
ils ne sont pas très puissants intellectuellement, ils sont très limités, et ils ont des succès fulgurants.
Et un jour, il y a un truc qui m'est apparu. En fait, je me suis dit, mais en fait, c'est ça !
Mais comment je peux devenir un peu plus con ? [rires]
Non ! Justement, c'était plutôt à l'envers.
Je me disais : "Comment être encore plus intelligent et réussir quand même ?"
Parce que ça commençait à m'inquiéter.
Et je me suis dit, en fait, c'est marrant, il y a une caractéristique,
c'est que même les gens intelligents qui réussissent et les gens cons,
ils sont toujours plus cons que leur projet.
En fait, je pense que si ton projet est trop simple, par rapport à tes capacités, tu t'ennuies très vite et tu perds le moteur de l'exceptionnel.
Tu perds le moteur de ce qui fait que tu vas avancer, pousser très fort, etc.
Que leur projet les dépasse, c'est ça que tu veux dire ?
Ouais. Et Elon Musk, sans doute l'une des personnes les plus intelligentes du monde, il a fait Tesla, Paypal, SpaceX,
le mec a un tel cerveau, qu'il est obligé de faire la conquête spatiale de la voiture électrique et des panneaux solaires en même temps pour s'occuper.
[Rires]
Je suis sûr que s'il n'en faisait qu'un à la fois ou s'il faisait un resto, ça foirerait complètement.
Oui, c'est ce qu'on voit d'ailleurs au niveau scolaire, c'est-à-dire les génies qui finalement, se font chier, ils sont nuls quoi.
Exactement. Et donc c'est ça qui est important.
Et donc, je me suis dit : tiens, c'est marrant, l'intelligence n'est pas un critère.
L'intelligence détermine juste le secteur qu'on devrait attaquer.
Donc, en fait, c'est de positionner son projet au niveau où on est en fait.
Exactement.
Par contre, tous, qu'ils soient idiots, qu'ils soient intelligents, qu'ils soient un génius, ou qu'ils soient vraiment, vraiment très limités,
Si un jour, vous rencontrez Michael Dell, vous comprendrez ce que je veux dire.
Ah ouais ?
Ouais.
C'est un type, il assemble des pièces, il les vend.
Il n'y a aucune réflexion derrière ça.
C'est binaire.
C'est très binaire. [rires]
Si un jour, vous rencontrez tous ces gens, en fait, ils ont une caractéristique, c'est qu'ils ont une imagination débordante. Vraiment !
C'est l'exemple du trombone où…
Alors, j'adore cet exemple. Il y a un test pour évaluer l'imagination des gens.
C'est : tu dis à quelqu'un : "Combien d'usages tu peux imaginer à un trombone ?"
Il y a des gens qui peuvent t'en trouver 400, quoi !
Tu les laisses pendant deux jours, et ils vont brainstormer avec eux-mêmes et…
Ils sortent du cadre en fait.
Ils sortent complètement du cadre.
Et ils ont tous ça en fait.
Par exemple, pour reprendre l'exemple de Michael Dell, quitte à être méchant avec quelqu'un,
autant l'être contre une seule personne. Il est un peu idiot, mais je l'admire incroyablement.
Le mec, à un moment donné, il a quand même complètement réimaginé la chaîne de valeur de comment on fabrique et vend des ordinateurs.
C'était complètement idiot.
C'était très terre à terre.
Il l'a exécuté comme un bourrin, en faisant tous les jours la même chose
et en faisant chier tout le monde pour faire la même chose tous les jours, mais c'était avec une imagination débordante.
Genre, il y a un stock qui est bloqué dans une usine, hop, je te le débloque.
Tu vois, ils ne sont jamais bloqués devant aucun problème.
Et on attribue, en fait, ça à l'intelligence, alors que ça n'a rien à voir, l'intelligence.
Ce n'est pas du QI.
Ce n'est pas du QI. L'intelligence, ce serait de trouver la meilleure façon de débloquer.
Lui, ce n'est pas de la meilleure façon, c'est juste la façon, et hop, c'est fait !
Il a l'esprit créatif.
Exactement. Et il le fait super vite et super bien et c'est ça qui est incroyable chez ces gens-là.
Donc, l'imagination, nous…
Et limite, il fait même un truc qui, sur le plan intellectuel, ne devrait pas marcher.
Ouais [rires], mais, ça, c'est vrai.
Il y a beaucoup de choses impossibles qui sont faites par ces gens-là.
Et je pense que l'imagination, ça se travaille, ça se suscite.
Et il faut être dans un environnement favorable.
Il faut réfléchir à des problèmes.
Il faut surtout voir comment des gens ont réfléchi de façon créative à des choses.
D'où l'intérêt de lire les biographies, de rencontrer des gens, d'avoir le bon environnement,
d'avoir créé un réseau, c'est que du coup, ça ouvre tes cases, quoi en fait.
Ça ouvre les cases, exactement.
Je pense que c'est comme un muscle, l'imagination.
Plus on la travaille et plus elle se développe.
Ok, ça, c'était la troisième. La quatrième ?
Troisième.
Quatrième, ce qui compte énormément,
en anglais, on dit naughtiness, la coquinerie, être coquin.
Il n'y a pas trop de mot en français…
Il n'y a pas vraiment de mot pour naughty,
sans aucune connotation sexuelle, bien sûr [rires]
On ne va pas se mettre tout nu.
Mais en fait, quelque part, faire une boîte, c'est pousser…
C'est un peu malin en fait.
C'est malin, ouais.
C'est un peu pousser le monde vers soi, très légèrement.
Et donc, il faut savoir faire la différence entre les règles qui comptent et les règles qui ne comptent pas.
Arnold Schwarzenegger, d'ailleurs, il dit, il explique qu'il faut être prêt à transgresser les règles.
Ouais, il faut…
A partir du moment où, en gros, elles respectent les autres,
enfin, à partir du moment où on respecte les autres, c'est pas grave si on transgresse les règles.
Il ne faut pas faire la confusion entre moral et malin. Ça n'a rien à voir.
Mais si, par exemple, je ne sais pas, on est en France. Il y a énormément de blocages.
Récemment, je voyais un entrepreneur qui s'était pris la tête trois mois à la création de sa boîte sur sa compta.
Et je lui ai dit : Tu sais, si tu gagnes de l'argent, tu pourras toujours te payer un comptable.
Donc, tu peux ignorer ta compta pendant six mois, ce n'est pas grave.
Parce que de toute façon, soit tu ne gagnes rien et personne ne saura jamais que tu n'as pas tenu ta compta
Et à la limite, si tu gagnes de l'argent, tu paieras tes agios quoi.
Voilà.
Eh oui. Et imaginons quand bien même.
Mais pourquoi ? Parce que lui, il s'était complètement bloqué.
Il avait lu une règle, il ne l'avait pas comprise. Il avait paniqué et s'était enfermé là-dedans.
Et ça, c'est très anti-entrepreneurial en fait.
Il y a un moment, il faut juste apprendre à ignorer…
à ignorer les choses qu'il faut ignorer quoi.
Donc, il ne faut pas hésiter là-dessus.
Et la dernière, et alors, ça ne prend pas, mais je pense que c'est la fidélité et l'amitié.
Et c'est ce que je disais tout à l'heure, les entrepreneurs sont des gens fidèles sur le très long terme.
…sur le très long terme.
Ils sont capables de…
D'ailleurs, ils se rapprochent beaucoup des bons politiques de ce point de vue là.
Les bons politiques ne choisissent pas les gens dans leur équipe pour leurs compétences,
alors pour le grand malheur de nous tous, mais ils choisissent les gens pour leur fidélité et pour leur confiance.
Et en fait, un bon cofondateur, ce n'est pas le type le plus brillant ou le plus intelligent ou le plus apte à… du monde.
C'est le type, tu sais que tu peux lui laisser les clés de la maison et il ne va pas la cramer.
C'est très différent.
Et ça, c'est la chose qu'on cherche.
Nous, on cherche des gens qui inspirent la confiance.
C'est-à-dire que tu peux avoir quelqu'un de brillant et que tu ne lui fais pas confiance, tu ne vas pas exploiter son potentiel en fait.
Exactement.
Ok, donc, là, ce sont les cinq caractéristiques.
Du coup, là, il me semble que ton programme démarre bientôt.
Ouais, début mars.
Début mars, d'ailleurs Julie va y participer. Je vais pouvoir savoir ce que tu y fais au travers d'elle. Donc, ça, c'est génial.
Donc, voilà, si vous avez envie de développer l'entrepreneuriat,
que ça soit si vous êtes entrepreneur, ou si vous ne l'êtes pas,
c'est vraiment un programme que je conseille.
Vous avez dû remarquer, je ne conseille pas beaucoup de programmes.
Foncez, allez voir ce qu'ils font. Allez participer à des conférences.
Franchement, je pense que vous allez adorer.
En tout cas, merci Oussama pour les réponses.
Ah oui, puisque j'en parle, mais où est-ce qu'on peut trouver les infos ?
Alors, toutes les infos, vous les trouverez sur koudetat.co
Voilà.
Koudetat.co pour prendre le pouvoir.
Aider les entrepreneurs à prendre leur pouvoir aussi.
Exactement.
En tout cas, suivez-le, allez voir ce qu'il fait.
Allez voir les vidéos aussi qu'ils font, c'est vraiment top.
A bientôt.
(musique)
– Sous titrage français réalisé par ScriWeb.fr –
Sous-titres réalisés para la communauté d’Amara.org

Conférence MAME PARTY #2 : Scale , Oussama Ammar

Conférence sur la scalabilité par Oussama Ammar, lors de la dernière MAME PARTY organisée à MAME par http://lechateau.io, l’accélérateur de startups de Tours. Merci à Oussama, ancien tourangeau, à l’ESTEN et à ses étudiants pour la captation de la conférence, et à Mathieu Molard pour le montage 🚀

#24 – Oussama Ammar : LE BUT C’EST D’ÊTRE LÉGENDAIRES

Oussama Ammar est un entrepreneur un peu à part. Je ne veux pas me risquer à une description. Elle serait forcément incomplète. Né au Liban, il a vendu sa première société à l’âge de 15 ans.

La suite est assez rocambolesque, il la raconte dans cet épisode.

Il est aujourd’hui l’un des fondateurs de The Family.

Se retrouver dans l’épisode :

04:50 La confiance en soi
11:00 Ses débuts d’entrepreneur
15:20 Ses références culturelles
18:10 Les deux types d’entrepreneurs : le dilemme d’Achille
22:00 Sa relation au bonheur
28:00 Son échec Hypios
36:00 Ce qu’il ne veut pas ramener de la silicon Valley
41:00 Sa spécialité
51:00 La réinvention et l’extension de The Family à l’Europe
56:00 sa relation au succès
1:03:00 Comment il s’évalue et progresse
1:11:00 Le doute
1:15:00 Le problème de l’École en France
1:20:00 Son rapport aux critiques qui le visent

Conférence QUARTUS by Oussama Ammar [SIMI 2016]

Interview Oussama AMMAR – Christophe PAIN – AMANAR TV

Je suis navré pour le son, les prochaines vidéos seront bien plus qualitatives à ce niveau là à l’avenir !

Oussama Ammar est un pirate.
Il a le talent de te faire rêver à un futur possible dont tu seras le héros.
Il fait parti de ces OVNI – Oracle et Veilleur de la Nouvelle Industrie (du web) – qui prône le disruptif comme règle et le goût d’oser comme devoir.
Il est pour moi l’un de mes « Inspirants ». L’une de ces personnes qui me donnent envie d’avancer, d’avoir le courage d’agir quand d’autres prennent leur tête dans leurs mains et se plaignent.
Comme tout pirate il a réussi des coups fabuleux, comme créer le site de son 1er client à tout juste 14 ans ou monter « The Family » à Paris sans beaucoup d’argent.
Et il a aussi des galions remplis d’or qu’il n’a pas réussi à aborder, comme ne pas investir dans l’application UBER quand ses fondateurs sont venus le voir avec l’idée de résoudre la galère de trouver de taxis facilement à Paris.
Oussama n’est pas forcément un prénom facile à porter mais accouplé au nom AMMAR, il fait rêver.
Je te laisse tendre l’oreille et te régaler de cette interview et de la conférence qui l’a précédée.
Je te souhaite, bon courage, bon travail et bonne chance…

Les erreurs les plus communes chez les entrepreneurs – Oussama Ammar, Partner chez TheFamily

Évite d’être seul parce que c’est terriblement déprimant alors entoure-toi bien, autant au niveau de tes co-fondateurs que des équipes avec qui tu passes tes journées. Lever de l’argent ne veut pas dire dépenser beaucoup. Cela sert à accélérer la croissance de ta startup mais attention aux pièges.

Oussama t’explique les erreurs les plus communes que les entrepreneurs font.

Oussama Ammar est Partner à TheFamily (http://twitter.com/daedalium). Sur Koudetat, tu trouves les meilleurs conseils, les exemples et les inspirations pour lancer ta startup. Toutes les vidéos classées, les checklists pour résumer ce que tu dois retenir et les ressources pour aller plus loin ! Ne perds pas de temps, va sur Koudetat : bit.ly/koudetat-youtube

Le cas Uber – Oussama Ammar, Partner chez TheFamily

Débuter avec deux téléphones, une feuille excel et quelques post-it. Travis transpire l’Etat d’Esprit des Entrepreneurs à succès. Découvre dans cette vidéo ce qui fait la réussite au quotidien de la startup devenue géant.

Oussama te partage les inside stories de l’aventure Uber.

Oussama Ammar est Partner à TheFamily (http://twitter.com/daedalium). Sur Koudetat, tu trouves les meilleurs conseils, les exemples et les inspirations pour lancer ta startup. Toutes les vidéos classés, les checklists pour résumer ce que tu dois retenir et les ressources pour aller plus loin ! Ne perds pas de temps, va sur Koudetat : bit.ly/koudetat-youtube

Oussama AMMAR “The Family” Conférence – Christophe PAIN – AMANAR TV

Comment trouver des idées de startup ? – Oussama Ammar, cofondateur de TheFamily

À The Family, on veut casser le culte des idées, alors on a décidé de célébrer les problèmes. Oussama Ammar, partner à TheFamily, explique en quoi une solution n’est pas un problème… et comment faut-il envisager les problèmes pour ensuite, les solutionner.

Points-clés:
– Une aventure entrepreneuriale ne commence pas par une idée mais par un problème : quelque chose qui nous empêche de vivre et nous obsède.
– Sont considérées ici les startups scalables – i.e. aux coûts variables très faibles et technologiques – attention, technologique ne veut pas dire technique ou complexe, Facebook n’est pas une innovation technique mais d’usage.
– Les startups inventent ou réinventent leur catégorie : AirBnb attaque le problème de où dormir plutôt que de l’hotel.
– Tout le monde est déjà sur des entreprises à risque usage faible et risque marché fort, il faut donc attaquer les domaines aux risques usage fort, risques marché faible : il faut tuer l’effet hollywood ! Hollywood ne sait pas prédire le futur car cherche des idées qui semblent plausibles.
– Ta startup doit résoudre un problème que tu as tous les jours, il est beaucoup plus facile de vendre des anti douleurs que des vitamines.
– Choisis une niche : quelque chose que peu de gens désirent ardemment et pour laquelle ils sont prêt à tolérer un produit pas fini.
– Les bonnes idées sont celles qui ont l’air d’être des mauvaises mais qui sont en fait des bonnes idées.
– N’essaye pas de lancer le prochain Twitter : les bonnes idées de startup ne sont pas souvent sexy et si tu veux résoudre un problème qui compte, tu dois mettre les mains dans le cambouis.

Comment lancer un business en 15 jours avec le Growth Hacking – Oussama Ammar

– Segmenter : tu ne peux pas viser le monde entier.
– Scrapper des mail : Linkedin, Rapportive, Gmail… tous les moyens sont bons
– Focus : ne pas faire 2 choses à la fois
– Simplifier : réduire les étapes pour arriver à l’achat
– Itérer : tout tester jusqu’à tomber sur la bonne combinaison
– Care : soit au taquet sur le service client
– Se mettre à risque : pour ne pas perdre du temps

“Comment Apprendre à Apprendre ?” par Oussama Ammar

La nouvelle économie pour changer le monde avec Oussama Ammar

« Ne soyez jamais sensible à la critique » – Oussama Ammar – 10 clés de la réussite

Oussama Ammar nous donne ses 10 clés de la réussite : Dans cette vidéo, nous allons apprendre à améliorer notre vie en modifiant notre point de vue grâce aux clés de la réussite d’Oussama Ammar

🎯 Les 10 clés d’Oussama Ammar :
🗝 – La détermination
🗝 – Le courage
🗝 – Définir son succès atteignable personnel
🗝 – Etre qui l’on a envie
🗝 – Ne pas avoir peur d’être à découvert
🗝 – Développer des compétences uniques
🗝 – Créer sa légende
🗝 – Avoir de la conviction
🗝 – Etre guidé par les données
🗝 – Tester son idée avant de la créer

Vous voulez tout savoir de Oussama Ammar, cet Homme incroyable, cliquez-ici!

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